Le projet est né d’une idée ambitieuse : celle d’un hameau sans voitures, exemplaire sur le plan énergétique et catalyseur d’une vie de village animée.

Bordé d’un côté par l’océan, de l’autre par un domaine boisé l’opération bénéficie d’un cadre remarquable. Dans cet écrin, le projet a été guidé par la volonté de retrouver des éléments qui caractérisent le territoire et qui font l’attachement au site. A La Rochelle, ce sont les quéreux, ces placettes typiques des villages charentais, ou les carrelets, cabanes de pêche sur pilotis disséminées sur la côte Atlantique. Un référentiel vernaculaire a ainsi servi à développer ce micro-quartier d’habitat, qui malgré ses traits contemporains prend des airs de village rétais.

Un réseau de circulations douces se tisse entre les maisons individuelles et les petits collectifs qui s’organisent comme un archipel habité. Structurées autour d’une voie partagée qui permet l’accès des véhicules de secours et facilite les déménagements, des venelles ombragées rejoignent les unités de voisinage. Elles sont ponctuées de potagers partagés, d’arrières de jardins et d'autres aménités qui animent le parcours, parmi lesquelles une cabane de lecture avec vue mer.

La variété d’ambiances et d’usages va de pair avec une offre de logements diversifiée : maisons individuelles, habitations groupées, appartements-villas… En complément des modèles classiques, le programme innove avec des « volumes capables », modèles d’habitations livrées brutes avec un studios attenants, permettant aux futurs acquéreurs de vivre sur place pendant les travaux.
Si les habitations se déclinent sous des formes très variées, elles ont toutes un point commun : des espaces extérieurs d’une rare générosité, dont certains atteignent une superficie supérieure à la surface habitable des logements. Les toits deviennent des solariums avec vue mer, les terrasses reprennent les allures des carrelets, les jardins se projettent vers les espaces boisés...