Trois petits patrimoines
Représenté par
Guillaume BaudinFonction
Coordinateur du pôle artistiqueCoordonnées
Centre international d'art et du paysage
Île de Vassivière
F-87120 Beaumont-du-Lac
Tel +33 (0)5 55 69 27 27
gbaudin@ciapiledevassiviere.com
www.ciapiledevassiviere.com
Architecte mandataire
Atelier du sillon, Pauline Gillet et Nicolas Besse paysagistes concepteurs mandatairesCoordonnées
Place de la Bastide, 24480 Molières
Département
Haute-VienneCommune
NeddeAnnée de conception
2020Année de réception du chantier
2020Montant des travaux HT en euros
10 000Surface totale du projet m²
10000Caractéristiques du projet
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une résidence au Centre International d’Art et du Paysage de l’Île de Vassivière. Recherche, conception et réalisation ont été menées en collaboration entre paysagiste concepteur et artisan bâtisseur pierre sèche. Cette coopération part du souhait de porter un regard croisé concepteur/artisan sur notre relation contemporaine au petit patrimoine, et plus largement à l’aménagement de l’espace.
On désigne par ‘‘petit patrimoine’’ une série d’édifices : lavoirs, fontaines, puits, fours, murets, croix... Nombre d’entre eux jalonnent encore les villages de Nedde. Façonnés avec les matériaux à disposition, ancrés dans le territoire, sa pente, son sol,... ils répondaient à des usages quotidiens, pratiques et sociaux.
Le projet interroge la place de trois petits patrimoines liés à l’eau. Ils sont également un prétexte pour recréer un fil du bourg de Nedde à sa rivière, la Vienne.
Différentes approches (jardinées, artistiques et architecturées) tentent de révéler ces édifices quelques peu oubliés, ensevelis, cachés. Il envisage d’autres rapports possibles à ces éléments. Percevoir des traces anciennes, piquer la curiosité, permettre d’entrer, de s’installer, de contempler et d’imaginer, sont autant d’actions susceptibles de révéler la poésie de ces lieux et de soutenir de nouveaux usages. Les œuvres ont été réalisées lors de formations collectives, l’occasion d’une transmission de savoir-faire sur la pierre sèche. Cette technique et ses atouts sont valorisés : matériaux du site, absence de liant, capacités structurelles et drainantes… Ces chantiers font écho aux constructions collectives usuelles d’autrefois et questionnent nos ‘’modes de faire’’ actuels. Le point final du projet se situe les pieds dans l’eau, face à une écluse sur la Vienne. Une rampe en pierre sèche invite et souligne ce seuil ancestral. Une sculpture d’un élève artiste du symposium de 1982, auparavant dénigrée à l’arrière des poubelles municipales, est ici réemployée.