La démolition puis la reconstruction de La Tribune auxquelles s'adjoignent des Vestiaires et des locaux rangements, ne furent pas sans embûches : le programme a été revu avec les architectes pour, dans un calendrier et un budget très serrés, réaliser des installations pour trois utilisateurs distincts, tout en répondant à un fort besoin sécuritaire et antidégradation. Si la mutualisation des fonctions a guidé le dessin du plan, l'idée forte qui se dégage est celle d'un travail de modelage d'un volume compact par des extrusions. L'édifice superpose deux parallélépipèdes fermés à l'allure brutaliste. Les façades en béton lasurées d'un noir très profond acquièrent encore davantage d'intensité par le contraste que provoquent les creux dans le bloc bâti et dont les faces sont en béton brut. Ces vides accueillent les tribunes, les escaliers y donnant accès au niveau supérieur et en rdc. Les intérieurs relèvent de la plus stricte frugalité : béton brut, réseaux apparents, linéaires de faïence réduits au minimum. Un choix économique qui se mue finalement en esthétique.