• A l’encontre de la production de plots « autonomes » et « célibataires », reconnecter les deux plots par une passerelle tout en maintenant leur distinction et leur singularité.
Calibrer un « entre-deux blocs » dans le parcours urbain, qui offre un contraste avec l’espace « ouvert » généré par le plan d’ensemble.
• A l’inverse d’un espace urbain « ouvert » généralisé, conférer une profondeur et une épaisseur à l’ensemble bâti, qui induise des parcours diversifiés, et multiplie les orientations, et lumières changeantes, en opposant un espace intérieur et collectif (cours-escalier) à l’espace public paysager et ouvert.
• Les expositions EST/ SUD/ OUEST et la grande profondeur du bâti prescrite (25m environ) n’autorisant pas la double orientation traditionnelle pour les logements traversants, nous ont conduit à :
Organiser les logements autour de deux COURS-ESCALIER éclairées par une verrière zénithale permettant néanmoins de retrouver une bi-orientation :
- soit en logements traversants,
- soit en logements d’angles (deux façades différemment orientées).
Cet espace couvert, éclairé zénithalement mais non clos offre ici, aux habitants:
- des lieux d’appropriation
- des parcours diversifiés au moyen de coursives
- des lieux de convivialité et de rencontre
- de la lumière aux pièces humides (cuisine, salle d’eau)
- Cette cour-escalier s’origine tant dans la typologie des cours-escalier bayonnaises, que dans l’histoire de l’architecture et en particulier les utopies sociétaires phalanstériennes du XIX (Cité Napoléon (cite ouvrière), Rue Rochechouart à Paris.
• L’enveloppe extérieure en béton blanc, répond au caractère minéral proposé par le cahier des charges de la Ville de Biarritz, et offre des façades constituées entièrement de loggias et de balcons filants.Des percements colorés de façon aléatoire, animent l’ensemble.
•Une qualité d’usage du logement par les locataires et une diversité des parcours dans un espace très ouvert sur l’extérieur