Problématique : Comment les paysagistes peuvent-ils s’emparer d’une opération d’intérêt général comme une nouvelle LGV, pour appuyer la résolution de dysfonctionnements locaux des paysages traversés. Ainsi la ligne peut s’avérer une opportunité de développement des territoires et pas seulement une nuisance.

Référencer, proposer, discuter.

Ce projet de fin d’études a pour objet la recherche d’une situation d’équité viable entre une infrastructure (la LGV Sud-Ouest) et les constituants du territoire traversé (les Landes, entre Roquefort et Bayonne).
La logique opérationnelle s’appuie sur la disponibilité de paysages peu valorisés pour le passage des réseaux. En résulte alors bien souvent leur assujettissement et le sacrifice de leur devenir potentiel au profit de polarités développées. Notre postulat se fonde sur les perspectives locales pour installer des enjeux globaux. D’une part, la nouvelle infrastructure ne doit pas créer de nouveaux problèmes majeurs dans l’organisation d’un territoire, ni déconstruire toutes les perceptions de celui-ci. D’autre part, elle se doit de proposer des dispositifs résolvant les dysfonctionnements pré-existants, afin de servir les paysages traversés et desservis.

Pour le concepteur comme pour le voyageur, le futur tracé est un outil d’exploration qui interroge la géographie à laquelle il se confronte : la morphogéologie du socle et ses dynamiques, les organisations et pratiques humaines qui en ont façonné la surface à travers le temps. Le passage de la LGV Sud-Ouest dans les Landes révèle l'importance des relations entretenues entre les individus et les milieux, tant à l’échelle locale que globale.

En permettant la valorisation des paysages impliqués, au regard d’un Atlas de Possibles, nous pouvons constituer un ensemble d’hypothèses projectuelles en appui aux politiques publiques. ET c'est par leur capacité de transformation qu'on assure l'hétérogénéité nécessaire du territoire.

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