Cette parcelle constitue « la pierre d’angle » d’une liaison à la fois visuelle et physique entre ville et port. La volonté municipale était clairement d’y réaliser du logement social avec vue latérale sur le bassin. Les logements de la rue Saint-André constituent un « trait d’union » entre la place centrale et le port. Par sa situation, l’opération se doit « d’accompagner » le dessin des circulations douces et du ruisseau qui serpente entre ville et port et d’assurer une continuité végétale et paysagée. Les 37 logements sont répartis sur deux bâtiments de gabarits différents, afin, d’une part, de minimiser l’impact visuel de l’ensemble et, d’autre part, de favoriser un traitement végétal de l’entre-deux. Sous le premier bâtiment longiligne qui accompagne le ruisseau se glisse l’ensemble des stationnements. Une séquence de toiture alternant toit à 2 pentes en tuiles et toiture terrasse participe aussi au rythme de la façade le long du parcours et rompt la massivité inhérente au volume tout en servant la question de récupération des eaux de pluie. Les logements ainsi perchés profitent tous d’une bonne orientation et d’espaces extérieurs protégés. Le deuxième plot de bâtiment situé au nord-ouest de la parcelle est posé sur le sol rehaussé à la côte d’inondabilité. Chaque logement possède un balcon ou loggia voire un jardin pour les 2 appartements en façade ouest du rez-de-chaussée. Le traitement architectural des deux volumes est, bien entendu, homogène. Leurs volumétries simples et compactes, tout comme les orientations des logements et la présence de murs de refend(s) intérieurs en maçonnerie, favorisent le confort d’été des usagers et contribuent largement à la performance énergétique de l’opération. Le matériau prédominant reste le bois avec une seule essence et une seule origine, le pin maritime classe 4 provenant de la scierie de Roquefort dans les landes de Gascogne.