Le parc Ausone est une immersion dans la nature en ville. une connexion à la terre, l’air, l’eau. Un parc qui nous fait vivre et ressentir des connexions à la terre, l’air, l’eau. Un parc écologique, durable, et poétique pour accompagner le processus de mutation de la friche et observer les capacités de résilience de la Nature.
Les quatre entrées du parc sont marquées par des ouvrages d’art : un belvédère et trois passerelles piétonnes. Ces architectures s’inspirent chacune de l’ambiance urbaine et paysagère dans laquelle elles s’inscrivent et ont des identités volontairement distinctes les unes des autres.
Le pont suspendu de la chênaie est une entrée confidentielle du parc depuis une petite rue. Il est une surprise conçue comme un ouvrage ludique proposant une expérience sensible de traversée dans la canopée. Ouvrage souple et légèrement mouvant lorsqu’on s’y balade, il fait référence aux ponts de singe et place l’usager dans la peau d’un aventurier.
La passerelle des jardins filtrants est une entrée à la frontière avec la zone pavillonnaire jouxtant le parc et qui franchit la noue paysagère de jardins filtrants. En mémoire du maraîchage brugeais, il s’agit d’une tonnelle qui convoque l’imaginaire des structures métalliques des anciennes serres. Support de plantes grimpantes odorantes, ce tunnel aéré mêle le végétal et le minéral en une architecture vivante, sensuelle et organique.
L’observatoire est l’entrée principale, la plus urbaine, visible et accessible depuis l’arrêt du tramway. Repère vertical, il permet de s’élever au-dessus de la canopée de chênes et d’inscrire le parc urbain dans son contexte lointain, en générant des vues singulières sur la ville. Lors de l’ascension en spirale, l’usager perçoit le paysage au travers de la peau de bois qui filtre les regards.
La passerelle du ruisseau est une entrée discrète depuis la ville qui enjambe le corridor écologique inaccessible. Elle possède des lignes tendues comme un trait d’union entre deux points.