Modernisation & extension du Repos Maternel
Représenté par
François-Olivier LEBLONDFonction
Directeur Administratif et FinancierCoordonnées
Mairie de Bordeaux
Direction Générale des solidarités et citoyenneté et Centre Communal d'Action Sociale
place Pey Berland
33077 Bordeaux cedex
fo.leblond@mairie-bordeaux.fr
Architecte mandataire
Marjan Hessamfar & Joe Vérons architectes associésCoordonnées
13 rue du Cancéra 33000 Bordeaux
tel 05 56 13 11 06
Mél : presse@hessamfar-verons.fr
Département
GirondeCommune
GradignanAnnée de conception
2013Année de réception du chantier
2019Montant des travaux HT en euros
4 362 700Surface bâtie m²
1 302Surface totale du projet m²
3082Caractéristiques du projet
Situé au centre-ville de Gradignan, au sein d’un vaste parc arboré, le Repos maternel accueille des femmes enceintes et des mères avec enfant(s) en situation de précarité sociale ou économique. Il occupe le château Lafon, une bâtisse de 1920, qui regroupe les hébergements, les espaces de vie collectifs et les services d’accompagnement. Dans le cadre de sa modernisation/extension, l’ensemble de ces services ont été maintenus et adaptés aux besoins de l’institution.
Afin de regrouper les grandes entités programmatiques et de faire bénéficier les résidentes du prestige et du charme d’une telle demeure, la totalité des hébergements a été maintenue au sein même du château. Les services et espaces collectifs ont été intégrés à l’extension, tandis que l’administration prend place dans un bâtiment indépendant édifié à proximité du château.
Considérant que le parc et le château forment un ensemble à préserver et que toute extension visible nuirait à sa qualité architecturale et paysagère, notre parti-pris a été de fondre l’extension dans la topographie du parc. Le rez-de-jardin existant et semi-enterré du château a ainsi été prolongé par un socle tramé en extension s’ouvrant largement sur les talus végétalisés en façade et sur un généreux patio intérieur.
La perspective lointaine du projet ne laisse voir qu’une fine bande horizontale de façade, protégée par une corolle béton périphérique en suspension agissant tel un socle sur lequel le château serait posé. Les vues plus proches révèlent les façades latérales encaissées dans le sol au niveau des sauts de loup, éclairées par de larges cours anglaises périphériques.
Accessible aux résidentes depuis le rez-de-chaussée du château, le toit de l’extension offre un jardin haut couvert d’une prairie fleurie. Déconnecté du parc, il constitue un espace de promenade privé, sécurisant, enveloppé d’un voile végétal de graminées souples et de fleurs qui filtre les vues depuis l’extérieur.