La résidence de 64 logements sociaux regroupe, sur un site aux abords et aux tissus contrastés, des bâtiments aux volumétries adaptées à leur environnement proche. Tout au loin au Sud, comme horizon de nombreux appartements depuis les terrasses, la chaîne des Pyrénées dévoile sa prestigieuse silhouette par temps clair.
La contrainte, imposée par le budget, de créer uniquement des places de stationnement aériennes a induit un parti pris radical : pas de logements en RDC donnant directement sur voirie (sauf D), les voitures se glissent sous les niveaux R+1 des bâtiments B et C, surélevés sur des poteaux échasse ; les cheminements piétons se dilatent sous les bâtiments au droit des halls d'entrée et offrent des espaces de convivialité protégés de la pluie.
La différenciation entre façades est très nette, répondant à la qualité d’usage et à une attention bioclimatique : notamment sur les bâtiments b et c, l’Ouest est relativement fermé et l’Est et le Sud sont ouverts.
Chacun des 3 bâtiments collectifs, A, B et C ont des patios extérieurs collectifs agrémentés de bancs.
Visuellement, ce qui lie les bâtiments entre eux, comme un fil conducteur, c’est l’utilisation omniprésente du bois de mélèze brut, sous de nombreuses formes et ouvrages : bardage, claustras, volets, plafonds…
Le bois de mélèze utilisé sur cette opération est issu d’une filière courte : coupé dans une petite exploitation de la forêt d’Ayre-Lisey à Barèges, scié à Argeles Gazost à 20 km par les établissements Sanguinet, façonné et assemblé à Agos vidalos par Pyrénées Charpentes à 30 km, et mis en œuvre à Boucau à moins de 200 km.
Parfaitement adapté au climat humide des Pyrénées Atlantiques, il n’a besoin d’aucun traitement pour résister durablement aux assauts du temps.
Une grande partie des façades en RDC jouxtant la chaussée est réalisée en béton banché à la planche, offrant noblesse et pérennité.