«Le gisement urbain» est mon PFE présenté à l'EnsapBx le 27 juin 2018 et encadré par S.Hirschberger. C’est une manière de montrer l’importance des matériaux déjà présent sur le site ou son environnement proche dans la construction actuelle. En effet, notre production architecturale n’est pas en adéquation avec les enjeux environnementaux auxquels sont confrontées les villes, 80% des déchets pouvant être recyclés sans surcoût significatif. Il est primordial de concevoir la ville en la considérant comme étant sa propre ressource matérielle et immatérielle. Le but de ce projet n’est pas seulement de montrer comment des matériaux peuvent être réemployés mais aussi de réfléchir à une nouvelle façon de concevoir les bâtiments, en pensant à leurs évolutions et leurs capacités à être réemployés dans le futur.
Consommer «plus de matière grise» pour consommer «moins de matière première ». Expression utilisée par le collectif Encore Heureux pour qualifier l’enjeu environnemental lié à notre production. Les statistiques dévoilent qu’en 2000, la masse de l’ensemble des matières extraites s’élevait à 60 milliards de tonnes pour une masse de déchets de 12 milliard de tonnes. Soit un sixième de nos ressources qui sont jetées. Clermont-Ferrand a servi de cadre d’étude grâce à son passé industriel laissant maintenant place à de larges friche, mais c’est en réalité un enjeu global.
Programme :
- National : Mise en place d’un CSTB des matériaux de réemploi, afin de dépasser les aprioris sur les matériaux de seconde mains tel leur manque de solidité, les tester et les viabiliser pour faciliter leur remise sur le marché.
- Régional : Mise en place d’une usine de revalorisation des matériaux de construction afin de recycler, réemployer, donner une seconde vie aux matériaux.
- Echelle métropolitaine : Mise en place d’une halle publique, afin d’organiser des formations sur les thématiques liées au réemploi, proposer aux habitants de le comprendre et de l’expérimenter à échelle 1.