Le centre se compose de trois bâtiments (la station service, le bâtiment d'exploitation et le bâtiment de maintenance) qui se répartissent dans le terrain comme trois pavillons dans un parc, en enfilade parallèlement au cours d’eau de la Jallère, à une bonne distance de celui-ci, formant de grandes lignes horizontales sobres et discrètes, au sein d’une grande prairie arborée. Ce sont des volumes simples et linéaires qui s'implantent de manière orthonormée selon une même trame unificatrice de 7,50m, optimisée pour l'économie et l'adaptabilité de la structure. De grandes toitures coiffent chaque bâtiment, renforçant leur horizontalité. La linéarité des façades est ponctuée par la répétition des éléments de structure, mais aussi par le calepin vertical des panneaux préfabriqués de béton, des épines de bois, des panneaux de polycarbonate, jouant des effets de variations de surfaces et de rythmes. La recherche de la plus grande qualité environnementale a guidé les choix de conception du projet architectural. Outre l’insertion harmonieuse des bâtiments dans leur site, les matériaux utilisés, l’orientation des ouvertures, les protections solaires vont dans le sens d’une architecture bioclimatique. Le hall de maintenance, par sa dimension et aussi par son architecture, constitue l'élément majeur de l'ensemble. Il est fortement caractérisé par une toiture en zinc au mouvement courbe, dont la forme est avant tout étudiée pour répondre aux contraintes climatiques. Elle forme deux grands sheds longitudinaux, unifiés dans un jeu d'ondulation, allant chercher la lumière du nord en hauteur pour un éclairage naturel abondant et uniforme, et présentant deux grands pans inclinés au sud offrant des conditions idéales pour y implanter des panneaux solaires. Le toit déborde largement au sud, abritant la façade translucide du soleil d'été, mais laissant entrer le soleil d'hiver pour en capter les apports thermiques.