Situé en limite du centre ville médiéval et du faubourg pavillonnaire, le quartier de Naillac va connaître une mutation dans le cadre de l’ANRU. La problématique de cette transformation est de réussir à proposer une typologie de logements en rupture avec les immeubles collectifs existant tout en conservant une certaine densité.
Le projet est donc composé de quatre plots en enduit blanc d’aspect relativement lisses. L’unité visuelle du projet est assurée en soubassement par la succession des parties pleines en béton et des parties ajourées en serrurerie, créant ainsi un rythme le long du mail. Les toitures en pente assurent l’harmonisation du projet avec le bâti existant tout en proposant un épannelage dynamique et varié redessinant une nouvelle skyline dans la rue Henri Boyer. Les gabarits des constructions restent en harmonie avec le tissu existant. De plus, la disposition du plan de masse permet de ménager plusieurs perspectives visuelles vers les terrains de sports au travers des espaces paysagers du projet.
Les 4 unités d’habitation qui constituent notre projet fonctionnent sur le même principe. Le RDC est partitionné en 3 bandes programmatiques. La bande centrale permet l’accès contrôlé au bâtiment. Elle accueille les locaux communs (poubelles, vélos, boites aux lettres…). C’est un espace traversant en transparence sur le jardin collectif arrière auquel il donne directement accès.
Au centre de cet espace est implanté un patio. Il permet d’accéder aux étages tout en garantissant un éclairage naturel du cœur de la construction. De part et d’autre sont situées les places de stationnement visuellement filtrées depuis le hall par des pare vues en serrurerie.